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ville de vanves - Page 1308

  • RETOUR SUR LE BUDGET 2014 DE VANVES : DES AUGMENTATIONS A CAUSE DES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES EN AUTRES…

    Après ses élections municipales avec leurs lots de surprises, bonnes ou mauvaises, après le changement de gouvernement bienvenu au lendemain d’un second tour catastrophique pour la gauche pour justement occulter les commentaires, la vie quotidienne reprend ses droits, notamment à Vanves. Occasion pour le Blog Vanves Au Quotidien de revenir sur certains événements occultés par ses élections municipales, avec notamment le vote du budget 2014 de la commune intervenu le 18 Mars dernier. Ce budget ce 52,5 M€ dont 34,91 M€ en fonctionnement et 17,09 M€ en investissement, s’inscrit dans la continuité, des choix effectués depuis 6 ans, comme l’a expliqué le maire. Il fait apparaître des augmentations de charges de l’ordre de 301 000 € (+3,63%)  en dehors des réévaluations et des  revalorisations.

    Ces augmentations touchent plusieurs secteurs, avec tout d’abord les effets de la mise de la mise de la réforme des nouveaux rythmes scolaires. Elles touchent la restauration (+113 000 €) à cause d’une augmentation de la fréquentation du service de restauration scolaire le mercredi à compter de Septembre  2014 (+30% pour l’effectif scolaire). Et le secteur Enfance et Education (+27 000 €), l’essentiel de l’augmentation (+12 000 €) provenant justement de la mise en place des « temps d’activités pédagogiques » dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Mais ce n’est pas tout, pour montrer jusqu’où va ses incidences : Les crédits pour  nettoyage des locaux augmentent de 45 000 € en  raison, certes de l’augmentation du marché public de la vitrerie, mais aussi  du nettoyage supplémentaire entraîné par les nouveaux rythmes scolaires. En matière d’éducation, cette augmentation est due aussi à  une hausse du prix des marchés pour les classes à thème et les séjours (+8 000 €), et un « projet d’école » pour les commémorations du souvenir-anniversaire de la guerre1914-18.

    Elles concernent, ensuite, bien sûr tous les services techniques avec + 51 000 € répartis entre les bâtiments (+57 000€), le garage (+8000 €), les fluides (+84 000 €) avec quelques baisses sur les espaces publics (-13 000 €), l’hygiène(-1000 €), les fluides (+84 000 €). Sachant que la ville fait un effort considérable sur les économies d’énergies sur lesquels le Blog reviendra.  Les loyers et les charges de copropriétés payées par la ville augmentent de 32 000 €. L’urbanisme (+13000 €) à cause d’une augmentation des fraid d’études (+23 000 €), de l’assistance sur le projet de mutation de l’îlot Coche-Briand-Diderot, sur laquelle un montant de 35 000 € est budgété (+19 000 €). Cette augmentation est atténuée par la réduction des frais d’actes et de contentieux (-10 000 €), 2013 ayant été marquée par une diminution des contentieux en matière de permis de construire. La sécurité voit son budget augmenter de 8 000 € pour les prestations de gardiennage et de barrièrage pour les manifestations exceptionnelles.

    Enfin, différents actions voient leur budget augmenter : Les sports (+53 000 €) du fait de l’augmentation des coûts de maintenance, d’une réévaluation des sommes consacrées à la course « La Vanvéenne » dont le budget avait fortement diminué en 2012 (-50% soit 10 000 €). « Mais  le nombre de coureurs attendus (1200 en 2012 soit +115%) nécessite de retrouver un budget raisonnable garantissant les moyens d’une organisation satisfaisante en terme de sécurité ». Il faut ajouter la création d’un stage d’alpinisme pour  les adultes sur le modèle du stage « Entre Ciel et Terre » déjà proposé aux enfants.  Pour la santé (+ 6 000 €), il s’agit de mettre en œuvre de nouvelle actions en matière de prévention alimentation pour les enfants de CM2, avec des ateliers bien être/sommeil auprès des séniors, les 1éres journées nationales contre la leucémie organisées le dernier week-end de Mars, l’espace d’échange « Paroles de parents » dans le cadre des Journées Prévention Jeunesse (JPJ). Malgré toutes ces hausses,  l’équipe municipale qui avait prévu une augmentation de 8 000 € pour le chapitre citoyenneté pour les 3 tours des élections municipales et européennes, pourra faire des économies puisqu’elle a été réelue dés le 1er tour.

    A SUIVRE

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : LENDEMAINS D’ELECTIONS MUNICIPALES

     

    Personne ne s’attendait à un tel résultat, tant à droite qu’à gauche, et de ces répercussions sur la Métropole du Grand Paris (MGP), où la droite deviendrait majoritaire en nombre de conseillers métropolitains : Après le 1er tour, UMP et UDI comptaient 150 conseillers métropolitains et depuis le 2éme tour, 183 sur 347 ou 352 ou 357  si l’on compte un conseiller par tranche de 25 000 habitants  « On est en difficulté, le rapport de force semble se dégrader pour la gauche en Ile de France, mais il ne faut pas tirer de plans sur la comète » indiquait Alexis Bachelay, député PS des Hauts-de-Seine, un des auteurs de la loi sur la MGP,  à l’AFP. «  Il y aurait hypothétiquement  une majorité de 55% sur les 337 délégués métropolitains potentiels. Ce n’est pas une majorité écrasante, ce  qui n’empêcherait pas des clivages qui ne soient pas forcément droite/gauche, y compris sur l’élection du président lorsqu’on voit les précédents des communautés urbaines de Bordeaux et de Marseille ».

    En tous les cas c’est une claque pour Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale qui se voyait déjà président de la MGP, dont les deux principaux lieutenants dans le 9.3 ont échoué à conquérir des mairies. Ce qui n’est pas pour déplaire à quelques uns de ses amis socialistes et à la droite francilienne. « La Métropole devra être gouvernée par une majorité de projet et la question de sa couleur politique ne vient qu'en seconde position » expliquait  le sénateur du 9.3, Philippe Dallier qui s’y verrait fort bien, comme NKM parait il.  Enfin, il faut prendre en compte un autre paramètre selon Daniel Guirad (PS), président de Paris Métropole et maire des lilas : « il y aura aussi les 40 communes de la 2éme ceinture, soit environ un million d'habitants, qui ont un droit d'option pour entrer dans la métropole » (d’ici Septembre). En attendant, certains à droite se mettent à rêver là aussi d’un remake "à la chiraquienne" lorsque J.Chirac avait conquis contre VGE la mairie de Paris et en avait fait une arme de conquête présidentielle : « La présidence de la MGP deviendrait « le plus beau poste d'opposition en France ».

    Le sénateur  Roger Karoutchi (UMP) du 9.2  a entamé la charge dés dimanche soir au Conseil Général des Hauts de Seine , et a confirmé sa détermination par un communiqué lundi après-midi en appelant les élus à exiger « un moratoire sur le texte de la MGP et une renégociation pour créer une métropole digne de ce nom, respectueuse des libertés locales et des citoyens » : « Les ambitions de Bartolone, Le Guen et autres socialistes pour présider la MGP ont été balayées par la débacle du PS aux municipales en proche banlieue parisienne. Le gouvernement doit donc revoir sa copie. Il faut impérativement geler l’application d’un texte ne respectant pas l’autonomie des communes, la réussite des intercommunalités l’existence des départements ». Ce qui fait sourire son collègue parlementaire Alexis Bachelay (PS) qui rappelle que « cette loi a été votée à l’Assemblée Nationale, au Sénat. validée par le conseil Constitutionnel. En tant qu’élu de la République, on se doit de la mettre en œuvre et de l’appliquer. Je ne pense pas que l’élection municipale remette en cause les lois votées précédemment ».

    D’autant plus qu’une mission de préfiguration co-présidée par le préfet de région (Jean Daubigny) et le président de Paris Métropole (Daniel Guiraud, maire PS des lilas) est en train d’être mise en place. Le décret de création doit être publié à la mi-Avril, car les maires franciliens ont demandés qu’il le soit après les élections municipales.  Elle doit justement permettre de traiter des questions des transferts de compétences, du financement de la MGP et de ses territoires, des transferts de personnels… et toute une série de questions d’ordres techniques, administratives et politiques…. qui peuvent être abordées de façon collective et consensuelle car tous les maires mais aussi les fonctionnaires territoriaux attendent des éclaircissements et des précisions sur de nombreux points.

    Voilà où en est véritablement la MGP au lendemain de ses élections, et d’une victoire écrasante pour la droite UMP/UDI, et au delà des effets de manche politique. Manuel Valls, le nouveau premier Ministre,  devrait suivre de très prés ce dossier de la MGP comme l’a fait Jean Marc Ayrault son prédécesseur. Il a d’ailleurs confirmé à son poste de ministre de la décentralisation Marylise Lebranchu que ses interlocuteurs de l’UMP/UDI à Paris Métropole trouvent « objective, socialiste mais objective ». Une rencontre est prévue d’ailleurs vers les 8 ou 9 Avril prochain.

  • MANUEL VALLS NOUVEAU PREMIER MINISTRE : A VANVES, AVEC QUELQUES FRANCILIENS QUI L’ONT COTOYE

    Manuel Walls nouveau premier ministre n’est pas un inconnu pour certains vanvéens qui ont eu la chance de le côtoyer et de le rencontrer à certaines périodes de sa vie.

    L’un des livres consacré à Manuel Valls,« Manuel Valls, les secrets d’un destin », consacre un chapitre  « les séducteurs de Tolbiac » à ses années étudiantes, avec le témoignage de Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FdeG/PC) puisqu’elle a travaillée de longues années dans cette université parisienne où enseignaient Robert Badinder et Jean Poperen, et par où sont passés  les Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat…   « Ces quinquas qui tiennent actuellement un rôle dans la politique, les médias, la communication, ont été nourris au lait d’une prédestination : «  Demain nous prendrons le pouvoir ». Manuel Valls s’inclut totalement dans cette ambiance qui reflète l’estime que nous avons de nous-mêmes. Tout se lit en terme politiques à la fac de Tolbiac, peuplée de gens sur-informés, exigeants sur le plan intellectuel et qui apprennent à travailler  vite pour obtenir des résultats aux examens » lit on dans ce chapitre. « Certains étudiants étaient là pour accomplir un diagnostic politique. Etre élu à l’UNEF ou élu au Conseil d’administration (de l’université) représentait une véritable formation pour aller ailleurs »   

    « Valls était un étudiant engagé qui a toujours suivi ses cours. Ce n’était pas un rigolo. Au conseil d’administration, il était élu en tant que représentant de l’UNEF-ID. Nous n’avons jamais eu de relations particulières, il ne me parlait pas beaucoup » raconte Claudine Charfe en parlant « d’un jeune homme en costume avec son journal sous le bras ».. Serge Faubert ex-dircom de JP Huchon qui est resté à son cabinet à la Région et connait très bien Claudine Charfe, témoigne aussi sur un Manuel Valls qui était « un garçon solitaire » qui avait « la certitude d’un destin. C’est sa force. Pour briguer les plus hautes fonctions, on a besoin de se sentir habité. Il l’est, c’est lui qui « en a le plus envie ». Il y a chez lui une dimension inatteignable, une part de divin métaphysique. Comme s’il existait un secret ».   

    L’auteur de ce blog l’a côtoyé et interviewé lorsqu’il a siégé au conseil régional où il a été élu en 1986. Il était alors le plus jeune conseiller régional, responsable national du MJS et plus préoccupé par ce qui se déroulait au niveau national, qu’au niveau régional et local, se mobilisant pour la réélection de François Mitterrand, en rejoignant le cabinet de Michel Rocard nommé premier ministre. Il se met en tête de reconquérir Argenteuil où il échoue, devient secrétaire national du PS  à la communication lors que Michel Rocard en est le Premier Secrétaire, puis conseiller à la communication de Lionel Jospin premier ministre. Matyignon, il connait bien.  Du temps de l’opposition, il donnait l’impression d’un jeune apparitchik socialiste, pas très souriant, toujours avec un  cartable, aux côtés de Yannick Bodin, ex-sénateur du Val de Marne  qui présidait le groupe PS avec des collaborateurs qui ont fait du chemin depuis,  comme Christophe Caresche député et Conseiller de Paris PS.

     

    Mais tout change en 1998, lorsque Jean Paul Huchon s’empare de la Région et le nomme 1er vice Président en charge du budget qu’il va gérer pendant 4 ans, partageant son temps entre la rue Barbet de Jouy, siége de la Région, et Matignon, pas très loin puisqu’il suffit de faire quelques centaines  de mètres rue de Babylone pour rejoindre son parc.  Il a joué un rôle essentiel dans l’élaboration du Contrat de Plan Etat-Région, avant de partir conquérir la mairie d’Evry. Jean Paul Huchon avait été marqué à l’époque  par « le talent et la vivacité d’esprit de Manuel Valls, si jeune et si pugnace au sens politique jamais pris en défaut : une maturité incroyable pour un jeune dirigeant qui ira beaucoup plus loin et a donné toute sa mesure, avec la signature, pourtant pas gagnée d’avance, du Contrat de Plan » écrivait JP Huchon en Mars 2002 dans « La montagne des singes » (Grasset)  où il revenait sur ses 10  premières années à la tête de la Région. Un temps durant lequel le nouveau premier ministre avait appris à sourire, à prendre quelquefois son temps avec les journalistes accrédités à la Région, leur faire découvrir Matignon, alors qu’il paraissait toujours pressé. La dernière rencontre (physique) remonte à la campagne pour les primaires présidentielles du PS à la gare de l’Est. Attendant de payer mes journaux à la caisse, quelqu’un me tape à l’épaule. Je me retourne et me retrouve face à Manuel Valls : « Alors comme ça va à la Région ? » me demande t-il. Il était déjà dans une autre sphère. Ce qui ne l’empêchera à Matignon de suivre de prés la constitution de la Métropole du Grand Paris